Parc des Aurès avec les établissements oasiens des gorges du Rhoufi et d’El Kantara

 

         L’Aurès est limité à l’ouest par la grande dépression de Batna à l’est par la vallée de l’oued El Arab et tombant brutalement au-dessus des plaines sur ses faces nord et sud. Ses crêtes culminent au nord est à plus de 2000 m.

        Une végétation très variée traduit des contrastes climatiques comme il y en a peu en Algérie. Le versant nord porte des chênes verts et en altitude, de belles cédraies qui couronnent le sommet des grands anticlinaux sur sols gréseux siliceux. Le versant méridional porte des forêts de pins d’Alep et de genévriers de Phénicie qui font place vers le sud à la steppe et dans le fond des vallées aux palmeraies.

       L’Aurès fait cohabiter à 30km de distance le cèdre et le palmier, l’on moissonne le blé en juin dans le nord; en avril dans les palmeraies. De tels contrastes ne s’expliquent que parce que l’Aurès met directement en contact le Tell et le Sahara.

      Cette région à une originalité humaine incontestable; c’est le pays Chaouia et présente une grande unité de comportement : société traditionnelle berbère qui a conservé sa langue, ses coutumes et son habitat à terrasses. Cette spécificité est due en partie à ce que l’Aurès a été longtemps un monde fermé. Il est protégé par ses hautes murailles et ses vallées peu ouvertes.

     L’habitat en villages tassés sur les pentes (Dechras) et les terroirs de cultures en terrasses étagées soutenues par des murettes de pierres témoignent d’une implantation humaine ancienne bien adaptée en milieu montagnard. Nature et implantation humaine se conjuguent ici pour faire des Aurès un monde original.


-Ichoukkane à 17 km de Timgad ; ruines d’une vieille cité berbère et présence de plusieurs tombeaux circulaires « les chouchets » situés dans de très beaux paysages des djebels Boudricen et Kharouben.
-Kasserou : présence d’une source captée et éco- musée
-Parc de Belezma : gros massif montagneux situé au nord des Aurès, il culmine à 2138 m au-dessus des plaines périphériques situées à 1000 m. Il porte la plus vaste cédraie d’Algérie (8000 ha ).
-Menaa : village aurésien typique où la nature et les maisons se confondent.

-Merouana : place forte du système défensif romain et byzantin.
-Les Tamarins : long ruban de vergers le long de l’oued Fedhala et dechra aurasienne
-El Kantara : un des sites de débouchés sur le Sahara la plus renommée : une très longue crête rocheuse redressée à la verticale est tranchée par l’oued ( village et palmeraie).
-Arris : capitale du massif des Aurès regorge de multiples dechras et jardins irrigués et étagés.
-Vallée de l’oued Abdi et la Guelaa d’Iguelfène.
-Vallée de l’oued El Abiod : vallée célèbre entre les djebels Krouma et Ahmar Khaddou, l’oued a incisé les assises géologiques horizontales en creusant un canyon profond au fond duquel s’allonge un ruban de palmeraie. Présence d’un habitat en dechras tassées sur une berge ou l’autre

Source du texte : texte du site web du l’UNESCO, whc.unesco.org

 

 

 

Etude du texte et questions

 

1-    Quelle est l’idée générale du texte ?

2-    Quelle est  la situation des Aurès?

3-    Quelle est la richesse de cette région en termes de végétation?

4-    L’originalité de cette région se résume dans quels indices ? 

5-    Quel mode de vie adoptent-ils les chaouia des Aurès?

6-    Quel sont les sites important dans cette région pour la classer au patrimoine mondiale de l’humanité?

7-    Quel est les caractéristiques des villages (Décheras) des Aurès ?  

 

 

            

Bonne chance