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Coefficient : 2

Une molécule au sein d’un liquide (prise dans un volume) bénéficie d’interactions attractives de la part de toutes ses voisines (forces de VdW, liaisons ionique…) En revanche, une molécule située à la surface d’un liquide (ex : interface liquide/solide) perds la moitié de ses interactions cohésives. Une molécule de surface est donc dans un état énergétique défavorable. La tension superficielle (ou de surface) est une mesure de ce défaut en énergie par unité de surface.

Pour une molécule située dans la couche superficielle d’épaisseur a (rayon de la sphère d’influence), la résultante des forces attractives est dirigée vers l’intérieur du liquide.  Le système tend à réduire sa surface libre et à ramener la molécule dans le volume. Cela forme les gouttes d’eau.

Un fluide peut être considéré comme composé d'un grand nombre de particules matérielles, très petites et libres de se déplacer les unes par rapport aux autres ; contrairement à un solide, un fluide n’a pas donc pas de forme propre : il se répand et épouse la forme du récipient qui le contient. 

Les forces de contact ne sont pas perpendiculaires aux éléments de surface sur lesquelles elles s'exercent. La viscosité est due à ces frottements qui s'opposent au glissement des couches fluides les unes sur les autres.

Les phénomènes dus à la viscosité des fluides ne se produisent que lorsque ces fluides sont en mouvement.